Du début des années 1980 à nos jours, de nombreux efforts ont été demandés à la SNCB et ce quelles que soient les coalitions au pouvoir. Nous avons connu une fin d’année 2015 et un début 2016 particulièrement agités sur le plan social aux chemins de fer.
Force est de constater que le dialogue social a été rompu ! La Ministre de la Mobilité et le Gouvernement imposent une nouvelle fois des économies à notre entreprise, au travers d’un plan stratégique. Les deux CEOs ont présenté par la suite à la Commission de l’infrastructure de la Chambre leur projet d’entreprise répondant aux exigences de la Ministre.
Bref : il faudra travailler mieux avec moins !
Ecarté par le Front Commun des négociations aux Comités de pilotage depuis le début, le SLFP-Cheminots a demandé en Commission Paritaire du 16/12/2015 de rouvrir les débats en présence de tous les acteurs concernés membres de la Commission Paritaire Nationale.
Le SLFP-Cheminots a voté contre les mesures approuvées par la SNCB et a également demandé la désignation d’un conciliateur social.
Le Front Commun ayant maintenu les préavis de grève, le dialogue social est resté au point mort.
Pour notre organisation, des efforts sont nécessaires mais de façon équilibrée et pas uniquement sur le dos des travailleurs ! A plusieurs reprises, nous avons dénoncé des gaspillages importants : consultance, mauvaise gestion interne, multiplication de filiales et de la sous-traitance, gares pharaoniques, etc… C’est sur tout cela que des économies sont à réaliser !
Le Gouvernement et les politiques veulent relever les défis environnementaux (COP 21 de Paris, les prévisions alarmantes sur les embouteillages routiers, le réchauffement climatique…) Fort bien mais alors il faut revoir la politique de réduction drastique des moyens alloués aux chemins de fer et garantir des emplois statutaires suffisants pour répondre aux défis de demain. Sans cela, la SNCB sera dans l’incapacité d’offrir un service optimal aux voyageurs.
Le SLFP-Cheminots est pour un service public maximum de qualité !
Nous sommes pour la concertation avant tout et la grève comme arme ultime.
Restons mobilisés !
Filoteo AFRICANO
Président Fédéral