(08/01/16) - Lors de la réception de nouvel an du SLFP, le président général François Fernandez-Corrales a formellement remercié tous les membres des services de police, de renseignements, de la défense, ainsi que les services de secours, les pompiers et le personnel des hôpitaux pour leur engagement pendant les semaines difficiles qui ont suivi les attentats terroristes de novembre l’année dernière à Paris.
“Souvent au péril de leur vie, ils ont tout fait pour nous éviter un drame pareil à celui de Paris.”, indiquait le président général.
Bienvenue à la délégation de la CGSLB
Lors de la réception de nouvel an dans les locaux de la SNCB à la Gare Centrale de Bruxelles, une délégation de la CGSLB conduite par le nouveau président national Mario Coppens, accompagné par son prédécesseur Jan Vercamst, a été accueillie. Un grand nombre de présidents des différents groupes du SLFP et leurs délégués et collaborateurs ont également pris part à la réception.
La fonction publique défend la démocratie
2015 fut une année exceptionnelle, marquée par les attentats terroristes de Paris et leurs répercussions dans notre pays. Lors de sa réception de nouvel an l’année dernière en janvier, le SLFP avait exprimé sous le slogan “Je suis Charlie” son soutien aux victimes de l’attaque sur l’hebdomadaire satirique parisien dans laquelle des policiers ont aussi perdu la vie. Maintenant les attentats terroristes de novembre étaient encore frais dans les mémoires. Ces attentats ont occupé une place de choix dans l’allocution du président. Pour le président Fernandez, la réception de nouvel an constituait dans ce contexte un moment choisi pour une fois encore insister sur les valeurs fondamentales de la fonction publique: “La fonction publique remplit un rôle essentiel dans la défense de nos valeurs démocratiques. Elle contribue à la cohésion sociale et joue un rôle crucial dans la défense de nos concitoyens.”
Le président Fernandez s’est aussi adressé aux différents gouvernements de notre pays qui selon lui ne visent que “le profit et à suivre les lois du marché ”. “Ce n’est pas notre modèle et nous l’attaquerons à chaque occasion. Nous sommes libéraux et sociaux”.
La grève comme moyen ultime
Il s’en est aussi pris aux attaques répétées des politiques sur les syndicats: limitation du droit de grève, imposition des primes et des cotisations syndicales, instauration de la personnalité juridique, la critique sur les soi-disant caisses noires… “A ces accusations, je répondrai très simplement”, disait le président Fernandez, “ Pourquoi vouloir toujours opposer le droit individuel au droit collectif ?” Selon le président, cela ne signifie pas qu’on ne puisse pas remettre certaines actions en question, “ Il y va de notre crédibilité et de notre avenir ”. “Nous allons devoir non seulement réfléchir, mais trouver d’autres voies pour nos actions, la grève étant pour le SLFP, le dernier moyen de se faire entendre”.